Wall E, un petit robot, est le dernier être sur Terre ! 700 ans plus tôt, l’humanité a déserté notre planète en lui laissant le soin de la nettoyer. Curieux et indiscret, Wall-E est surtout très seul. Sa vie va être bouleversée avec l’arrivée d’Eve, une petite robote. Wall E va tout mettre en œuvre pour la séduire…

Voilà bientôt deux décennies que la plupart des films produits par Pixar exigent beaucoup de leurs spectateurs pour leur offrir encore plus en retour. Ils procèdent d’un amour du risque et d’une confiance dans l’intelligence de l’auditoire qui va à l’encontre du conservatisme frileux de l’immense majorité des films de distraction venus d’Hollywood.
Et Wall-E recule encore un peu les limites. Il est amusant d’entendre une prophétie écologique aussi radicale de la part d’un studio qui a proposé il y a deux ans une ode à l’automobile (Cars, de John Lasseter). On n’attendait pas tant d’audace du réalisateur et scénariste Andrew Stanton, responsable du plus mièvre des longs métrages Pixar, Le Monde de Nemo. D’autant que ce postulat posthistorique se double d’un parti pris esthétique saisissant. (Le Monde)

ANDREW STANTON

INTERPRÈTES : Voix de : Philippe Bozo, Marie-Eugène Maréchal, Emmanuel Jacomy…
SCÉNARIO : A. Stanton, Pete Docter, Jim Reardon
MUSIQUE : Thomas Newman, Peter Gabriel

DÉCORS : Ralph Eggleston
PRODUCTION : Pixar Animation Studios / Walt Disney Pictures
COPIE : Num.
Prix : 2009 : Golden Globe et Oscar du meilleur film d’animation