Description de l'évènement
Exposition conçue et réalisée par l’Institut Jean Vigo à partir de ses collections.
Du 1er au 22 avril 2023 à la Mediatheque de Perpignan, rue Emile Zola, en entrée libre
Vernissage et visite : Mardi 4 avril à 18h (suivie de la Projection du Dracula de Tod Browning à 19h30 à l’Institut Jean Vigo)
Visite commentée : vendredi 21 avril à 15h, pendant le Festival Confrontation
Les origines du vampire, si elles ne sont pas cinématographiques, sont pourtant liées de près au 7eme art. Invention littéraire, le vampire naît en effet quasiment en même temps que la machine des frères Lumière. En décembre 1895 se déroule la première projection du cinématographe, l’Entrée du train en gare de La Ciotat, et moins de deux ans plus tard, en 1897, est publié Dracula de Bram Stoker, ouvrage fondateur du mythe.
Cette exposition de 17 affiches revisite ce mythe ô combien cinématographique à partir de films réalisés depuis les années 60 jusqu’à nos jours.
En tout premier lieu, nous retrouvons bien sûr, les grands classiques du genre Dracula prince des ténèbres de Terence Fisher ou Dracula 73 de Alan Gibson avec l’incarnation même du prince des ténèbres, l’acteur Christopher Lee. Parmi les classiques notons le Nosferatu de Werner Herzog avec le délirant Klaus Kinski ou Dracula et les femmes de Freddie Francis, grand spécialiste du genre.
Les années 70 étant propices à tous les délires, Du sang pour Dracula, produit par Andy Warhol et réalisé par Paul Morrissey mélange vampirisme, érotisme et gore, tandis que Harry Kumel offre à Delphine Seyrig, dans le film très «arty» Les lèvres rouges, le rôle d’une comtesse Bathory manipulatrice, lesbienne et… vampire.
La Blaxploitation s’empare aussi du genre et propose l’histoire d’un prince africain qui rencontre Dracula au 18ème siècle et devient ainsi Blacula, le vampire noir, film réalisé par William Crain en 1972.
Les films de vampires ont également suscité nombres de parodies. Le bal de Vampiresde Roman Polanski en est sûrement la plus célèbre et la plus réussie, mais il ne faudrait pas oublier Dracula père et fils de Edouard Molinaro, avec quand même Christopher Lee et l’inénarrable Bernard Menez ou Dracula, mort et heureux de l’être de Mel Brooks.
Enfin les années 90 amènent du sang neuf au film de vampires puisque des grand réalisateur comme Francis Ford Coppola (Dracula), John Landis (Innocent Blood), John Carpenter (Vampires), Neil Jordan (Entretien avec un vampire) ou Wes Craven (Un vampire à Brooklyn) ramènent le genre sur le devant de la scène.
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