Description de l'évènement
Une vie suspendue • Rencontre avec Jacques Weber
Jeudi 30 septembre à 18h : Rencontre avec Jacques Weber autour de son livre Paris-Beyrouth, retraçant l’aventure que fût le tournage dans un Liban en guerre du film de Jocelyne Saab Une vie suspendue
Jacques Weber dédicacera son livre, vendu sur place par la Librairie Torcatis
Une vie suspendue (L’Adolescente sucre d’amour)
(Hayat moualaka – Ghazl El-Banat)
Jocelyne SAAB, Liban/France/Canada, 1985, 1h30 (35 mm)
Int. : Jacques Weber, Hala Bassam, Juliet Berto…
La jeune Samar a toujours vécu parmi des combattants dans un Liban en guerre. Elle a des manières brusques, mais elle adore les films égyptiens à l’eau de rose. Plus âgé, Karim est un peintre talentueux qui, désabusé, s’enferme chez lui. C’est la guerre qui rend possible la rencontre de ces deux personnages que tout oppose…
Venue du documentaire, Jocelyne Saab enchâsse cette fiction dans un cadre historique poignant, Beyrouth ravagée par la guerre mais où subsistent des traces d’un passé prospère.
Copie provenant des collections du CNC Patrimoine
En partenariat avec le Théâtre de l’Archipel à l’occasion du spectacle Le roi Lear
Jacques Weber
Acteur, metteur en scène, à l’occasion réalisateur, Jacques Weber a également été directeur de compagnies. Au théâtre, on a l’impression qu’il a tout joué, de Shakespeare à É. E. Schmitt, mais on ne peut s’empêcher de penser à Cyrano ! À la télévision et au cinéma, il fait preuve également d’un grand éclectisme, des dramatiques État de siège ou Mort à Sarajevo à des comédies légères
En plein triomphe dans Cyrano, au théâtre Mogador, Jacques Weber perd la voix et doit interrompre les représentations. Il se voit alors proposer deux mois de tournage au Liban, en pleine guerre. Ce sera La vie suspendue de Jocelyne Saab. Cette expérience inoubliable à bien des égards, il la raconte dans Paris-Beyrouth (2020 – édit. Cherche Midi), un ouvrage qu’il dédicacera à l’issue de la rencontre.
Le livre : Paris-Beyrouth
de Jacques Weber, editions du Cherche Midi, 2020
Il se voit alors proposer deux mois de tournage au Liban, en pleine guerre. Il faudrait quitter Christine et leur petit garçon… Ne serait-ce pas fou, inconscient, improbable ?
Christine l’accompagne finalement, à Beyrouth, où la mort est un bruit persistant. Le café blanc, la danse des mouchoirs, le parfum du jasmin, n’ont très vite plus rien de pittoresque ; il faut s’habituer aux grondements de la montagne, aux tirs en rafales, aux joutes avec des kalachnikovs.
La survie s’installe dans les chairs du couple. Le « rat dans la gorge » est bien petit face à l’urgence de vivre.
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