En 2022, la surpopulation et l’industrialisation à outrance ont provoqué la disparition de toutes les ressources naturelles de la planète. L’humanité se nourrit de tablettes fabriquées à partir de plancton, dont la dernière version est le Soleil vert. Franck Thorn, policier à New York, enquête sur un meurtre dont les causes semblent obscures.

Plongeant ses racines dans une prise de conscience collective – et progressive – des enjeux liés à l’écologie au début des années 1970, Soleil Vert s’inscrit aussi dans le courant de ces œuvres désenchantées, et en particulier les œuvres de Science-Fiction, produites à cette époque aux États-Unis. (…)

Dans Soleil Vert, le cataclysme arrive par érosion : la fin du monde par disparition d’un élément essentiel à notre existence, en l’occurrence l’eau et la nourriture. Mais l’agonie de l’espèce humaine est lente et progressive – comme le souligne d’ailleurs l’extraordinaire générique d’ouverture. Le temps nécessaire pour épuiser les ressources de la planète. (Olivier Pallaruelo, allocine.fr)

RICHARD FLEISCHER

INTERPRÈTES : Charlton Heston, Leigh Taylor-Young, Edward G. Robinson, Chuck Connors…
SCÉNARIO : Stanley R. Greenberg, d’après le roman Make Room ! Make Room ! de Harry Harrison

IMAGE : Richard H. Kline
MUSIQUE : Fred Myrow
DÉCORS : Robert Benton
MONTAGE : Samuel E. Beetley
PRODUCTION : Metro-Goldwyn-Mayer
COPIE : Num.

PRIX : Avoriaz 1974 : Grand Prix