Description de l'évènement
Quelle joie de vivre
(Che gioia vivere)
René CLÉMENT
France/Italie, 1961, 1h42 (Num.)
Int. : Alain Delon, Barbara Lass, Gino Cervi…
Rome, 1921-22. Ulisse et Turiddu, qui ont grandi ensemble dans un orphelinat, s’inscrivent au parti fasciste faute de pouvoir trouver du travail. Pour sa première mission, Ulisse se fait engager dans une imprimerie tenue par des anarchistes…
« Avec une légèreté non dénuée de gravité, [René Clément] réalise un film sur la liberté, l’oppression, l’engagement, et la bouffonnerie de certaines situations ne masque pas le caractère crucial du moment : cet été 1922, à la veille de la marche sur Rome. » (Jean A. Gili)
REDECOUVRIR RENÉ CLEMENT
RENÉ CLÉMENT
Sa formation (étudiant en architecture puis documentariste) explique peut-être la précision du travail de René Clément, son souci du détail. D’abord comparé aux néoréalistes italiens puis considéré comme précurseur de la Nouvelle Vague (qui l’a dédaigné), un tiers de ses films se déroulent pendant la seconde guerre mondiale, parfois avec une approche quasi documentaire (La Bataille du rail, 1946 ; Les Maudits, 1947 ; Paris brûle-t-il ?, 1966…). Il a été l’un des premiers à participer à des coproductions franco-italiennes, qui se multiplieront (Au-delà des grilles, 1949 ; Quelle joie de vivre, 1961). Il a donné à Gérard Philipe (Monsieur Ripois, 1954) et Alain Delon (Plein soleil, 1960) de superbes rôles d’escrocs, sur le plan sentimental ou financier… Les trois films de ce cycles, très peu montrés, sont représentatifs des thématiques et du style de René Clément : ils nous invitent à redécouvrir ce cinéaste.
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