Au début des années 80, une guerre interne fait rage au sein de Cosa Nostra. Menacé, Tommaso Buscetta, membre important de la mafia palermitaine, se réfugie au Brésil, mais il est arrêté par la police brésilienne, puis extradé en Italie. Ses proches continuant d’être décimés par un clan rival, il décide de collaborer avec la justice…

Bellochio – fils révolté des années 60, admirateur de la Nouvelle Vague, créateur solitaire réglant infiniment ses comptes avec le monde des pères – devait donc logiquement en arriver à la Mafia, qui n’est que l’expression superlative, et pour tout dire mortelle, de la « famille ». Mais, très loin de la fascination qui caractérise les films de ce genre, il choisit son terrain, celui du « traître » à la cause, du fils maudit, de celui par qui le scandale arrive. Cet homme, dans l’histoire de la Mafia, existe, il s’appelle Tommaso Buscetta (1928-2000) et il est considéré comme le premier vrai « repenti », grâce à la collaboration duquel le juge Giovanni Falcone, responsable du pool antimafia de Palerme, pénétrera les arcanes du mouvement et citera à comparaître, en 1986, lors d’un « maxi-procès » mémorable, quelque 400 mafieux.
Jacques Mandelbaum (Le Monde)

Présenté par Thibault Guichard (IHTP)

MARCO BELLOCHIO

INTERPRÈTES : Pierfrancesco Favino, Maria Fernanda Cândido, Luigi Lo Cascio, Fabrizio Ferracane, Fausto Russo Alesi…
SCÉNARIO : M. Bellochio, Valia Santella, Ludovica Rampoldi et Francesco Piccolo

IMAGE : Vladan Radovic
MUSIQUE : Nicola Piovani
MONTAGE : Francesa Calvelli
PRODUCTION : IBC Movie, Kavac Film, RAI Cinema, Ad Vitam Production, Gullane, Match Factory Productions, Arte France

COPIE : Num.