Description de l'évènement
Samedi 15 juin 19h – Salle Marcel Oms – Littoral les enjeux du tourisme
Film présenté par Antonin Peretjatko
La Loi de la jungle
Antonin Peretjatko
France-Belgique, 2015, 1h39, DCP
Interprètes : Vincent Macaigne, Vimala Pons, Pascal Légitimus, Jean-Luc Bideau, Mathieu Amalric
Marc Châtaigne, stagiaire au ministère de la Norme, est envoyé en Guyane pour la mise aux normes
européennes du chantier Guyaneige (première piste de ski indoor d’Amazonie). Sur place, il va
rencontrer Tarzan, stagiaire à l’Office National des Forêts qui est contre ce projet destiné à assécher
les rivières. Tous deux vont se perdre dans la jungle et se confronter à la dure réalité locale.
Après La Fille du 14 juillet, le deuxième long métrage d’Antonin Peretjatko continue d’attaquer
l’administration française avec ce projet farfelu d’implantation d’une station de ski destinée à
relancer le tourisme en Guyane. On croit rêver… Mais d’autres l’ont fait. Dans une comédie loufoque
dont il est le maître, une narration alambiquée transportant les personnages dans des situations
rocambolesques et des jeux de mots incessants, Peretjatko tourne en dérision le cauchemar
bureaucratique de l’application de la législation de l’administration française dans ce département
français d’outre-mer. C’est déjà le constat alarmant qui avait été dressé par le documentariste
Philippe Lafaix en 2003 dans son film du même titre : La Loi de la jungle : chronique d’une zone de
non-droit, la Guyane française.
Lauréat 2014 de la Fondation Gan pour le cinéma dans le cadre du prix à la création.
précédé du court métrage
Les Algues maléfiques
Antonin PERETJATKO
France, 2023, 24 min, DCP
Interprètes: Alma Jodorowski, Pauline Chalamet, Estéban
Bretagne. Algues vertes. Des promeneurs disparaissent… La gendarmerie enquête. Que se trame-t-il
du côté des bobos dans une villa de la côte ?
Les Algues maléfiques est un concentré de petites pointes ici écologiques, là critiques contre
l’administration ou les flics, ou encore parodiques, plein de clins d’œil aux grands classiques du
cinéma d’horreur qui déjà usent du second degré.
[source : Bref Cinéma ]
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