Description de l'évènement
JEUDI 16 NOVEMBRE – 19H
#Rozier, Peretjatko, un cinéma en liberté
La Fille du 14 juillet
D’Antonin PERETJATKO • France • 2013 • 1h28 • DCP
Int : Vincent Macaigne, Vimala Pons, Gregoire Tachmakian
Voici l’un des rares films qui aient fait rire le Festival de Cannes… Le réalisateur né en 1974, qui a une petite dizaine de courts métrages à son actif, offre un premier long rafraîchissant et truffé de clins d’œil aux cinéphiles. On suit les aventure picaresques d’une joyeuse bade de bras cassés : Hector, gardien au musée du Louvre ; Truquette, dont il est tombé amoureux alors que celle-ci se cachait derrière une statue grecque antique, et sa copine Charlotte ; Pator, assistant non diplômé du Dr Placenta : Bertier, bien décidé à tomber Truquette. La fille du 14 juillet, c’est elle, que l’on voit au début du film vendre des babioles sur les Champs-Élysées, après un mixage assez hilarant des arrivées successives à la tribune officielle de Nicolas Sarkozy puis de François Hollande… La fine équipe décide d’aller voir la mer, en passant par les petites routes, car comme presque toute la France elle est fauchée. Le gouvernement en vient même à avancer la rentrée d’un mois pour remettre tout le monde au boulot, ce qui fait que les aoûtiens n’auront que quelques heures pour profiter de leurs vacances.
Primesautier, foutraque, potache, débraillé, le film tourné en 16 mm, se distingue par un choix musical électrique et des dialogues très drôle. Les références à Jean-Luc Godard et à Jacques Rozier (Adieu Philippine) ne manquent pas de faire sourire.
Jacques Verdier.
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