Description de l'évènement
Godfrey Reggio, USA, 1982, 1 h 26
En 1975, le documentariste américain Godfrey Reggio, qui s’était fait connaître en coordonnant pour l’Union Américaine pour les Libertés Civiles une campagne de sensibilisation sur les risques liés aux avancées technologiques, entreprend de rassembler des images montrant les rapports de l’homme à son environnement. Venues principalement des États-Unis, la plupart sont directement tournées par le chef-opérateur Ron Fricke. Bénéficiant du soutien de Francis Ford Coppola, Reggio convainc le compositeur Philip Glass de réaliser la partition d’un film qui demandera au total six années d’efforts et de montage, et ne sortira qu’en 1983 sur les écrans américains. Au départ, il ne devait avoir aucun titre, mais pour des raisons légales d’exploitation, les auteurs sont contraints d’en choisir un ; ce sera Koyaanisqatsi, ce qui dans la langue des Amérindiens Hopi, peut signifier tout à la fois : « vie folle », « vie tumultueuse », « vie se désagrégeant », « vie déséquilibrée » et « un état d’existence qui exige un autre mode de vie ». Koyaanisqatsi ne raconte délibérément aucune histoire. Il s’agit avant tout d’une oeuvre poétique, qui parle à l’intelligence par l’intermédiaire des sens. Le film s’inscrit dans la lignée des mouvements contestataires des années 1970, qui ont vu les débuts de la prise de conscience environnementale.
Scénario : G. Reggio, Ron Fricke, Michael Hoenig, Alton Walpole.
Image : Ron Fricke.
Musique : Philip Glass.
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