Description de l'évènement
Brutti, sporchi cattivi
Ettore SCOLA, Italie 1976, 1 h 55
Scénario : Ruggero Maccari, E. Scola ; Image : Dario Di Palma ; Musique : Armando Trovaioli ; Interprètes : Nino Manfredi, Linda Moretti, Francesco Anniballi, Ettore Garofalo, Franco Merli…
Dans un bidonville à Rome, Giacinto règne en tyran sur sa nombreuse famille. Tous acceptent son autorité et sa mauvaise humeur car le patriarche possède un magot que chacun espère lui voler. Chaque jour, il doit trouver de nouvelles cachettes et défendre son bien fusil en main. Lorsqu’il décide d’installer sa concubine, la révolte gronde…
« Pamphlet impitoyable, le film livre un constat nihiliste et furibard, d’une cruelle drôlerie. Le scénario fourmille d’inventions à la fois sinistres et cocasses (quand, par exemple, Giacinto, empoisonné par les siens, s’auto-administre un lavage d’estomac à l’aide d’une pompe à vélo). Scola qualifie lui-même son film de « tragédie satirique ». Au fond de son trou à rats, le patriarche hirsute a des allures de roi shakespearien déchu. On a reproché au film son outrance. Il n’est que le miroir ricanant, à peine déformant, d’une société plus crasseuse que ceux qu’elle rejette ». Cécile Mury, Télérama
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