Du 19 avril au 10 mai
Six chefs-d’œuvre du mélodrame à l’Institut Jean Vigo
L’Institut Jean Vigo vous propose 6 films représentatifs des différents mouvements du mélodrame : un grand classique muet de David W. Griffith, deux mélodrames dits flamboyants américains des années 50 mais aussi trois propositions (française, japonaise et indienne) qui prouvent l’universalité du mélodrame au cinéma.
Mardi 19 avril – 19h10
Ecrit sur du vent de D. Sirk
Jeudi 21 avril – 19h10
Une femme dans la tourmente de M. Naruse
Mardi 26 avril – 19h10
Les deux orphelines de D. Griffith
Jeudi 28 avril – 19h10
Elle et lui de Mc Carey
Mardi 3 mai – 19h10
Etoile cachée R.Ghatak
Mardi 10 mai – 19h10
Venus aveugle de A. Gance
Le melodrame au cinema
A l’origine, le mélodrame est un genre théâtral dramatique et populaire qui signifie étymologiquement drame avec musique. Transposé à l’écran, le genre souffre, depuis ses débuts, d’une utilisation péjorative restreignant le « mode mélodramatique » à une manipulation des émotions du public. Pourtant, si les films mélodramatiques reprennent la figure de la victime, ils tendent aussi à s’orienter vers le spectaculaire et le romanesque par le biais de situations imprévues et scènes de conflits de pouvoir et de sentiments.
Souvent lié à la tragédie, les thèmes principaux du « mélo » tournent autour de l’innocence persécutée, de la foi trahie et de l’amour contrarié. Le tout dans une imagerie où lyrisme et onirisme restent de mise.
L’arrivée du technicolor lui permet, enfin, d’utiliser la couleur comme ressort central de son expressivité par une esthétique romantique et éclatante.
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