Regard sur Satyajit Ray
Les mardi 21 et jeudi 23 octobre à 19h10, l’Institut Jean Vigo propose de pénétrer l’univers du grand cinéaste indien Satyajit Ray avec La Grande Ville (mardi 21 octobre) et Le Lâche (jeudi 23 octobre).
Né en 1921, Satyajit Ray est issu d’une famille aisée de Calcutta. Il étudie à l’Université de Visva-Bharati. Il est à l’origine de la fondation, dans les années 40, du premier ciné-club de Calcutta : La Calcutta Film Society. D’abord illustrateur dans une maison d’édition, il décide de devenir réalisateur après avoir rencontré le cinéaste Jean Renoir sur le tournage en Inde du Fleuve et après avoir découvert Le Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica. Son premier long métrage, La Complainte du sentier, sera présenté en 1956 au Festival de Cannes. Il s’agit du premier volet de la trilogie d‘Apu. Dès lors, son cinéma se voudra empreint d’humanisme et d’universalité.
La Grande ville remporte l’Ours d’argent à Berlin en 1964. A la fin des années 60 Satyajit Ray côtoie le genre fantastique avec ce qui sera son plus grand succès commercial, Goopy le chanteur et Bagha le joueur de tambour (1969), adapté d’un conte pour enfants.
Après Des jours et des nuits dans la forêt (1970), Satyajit Ray s’engage à nouveau sur une trilogie, cette fois-ci consacrée à la capitale Calcutta et à la dichotomie morale / enrichissement. Avant un passage par le registre policier (Le Dieu éléphant, 1978), le cinéaste dirige l’Anglais Richard Attenborough dans Les Joueurs d’échecs (1977), film à gros budget ayant pour cadre l’Inde à l’époque de la colonisation britannique.
Satyajit Ray est frappé d’une crise cardiaque en 1983, ce qui le laissera diminué. Un Oscar honorifique sera remis au réalisateur en 1992, quelques semaines avant sa mort.
Subrata, un employé de banque modeste, ne peut subvenir aux besoins de sa famille. Il persuade alors sa femme de trouver du travail qui découvre ainsi un monde nouveau. Subrata accepte mal ce changement, d’autant plus difficile à vivre qu’il va perdre son travail et vivre sur l’unique salaire d’Arati.
Le scénariste Amitabha Roy tombe en panne près d’un salon de thé, avant que le gérant des lieux ne lui propose de le loger le temps de pouvoir repartir. C’est pour tromper son ennui que le manager lui offre le toit et le couvert, mais il ne se rend pas compte de la gêne qui règne entre son invité et sa femme Karuna. Il s’avère que les deux personnages sont d’anciens amants. Il lui propose de partir avec lui et tente de reconquérir son coeur.
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