La projection de Caravaggio de Derek Jarman est organisée en partenariat avec le Théâtre de l’Archipel à l’occasion du spectacle “Chroma” (d’après le livre de Derek Jarman). L’Institut Jean Vigo aura donc le plaisir de recevoir Bruno Geslin, metteur en scène du spectacle, qui viendra rencontrer le public ce jeudi 19 février à 19h10.
Le Cercle des Amis du Musée Hyacinthe Rigaud profitera de cette soirée centrée sur l’art pour présenter son tout nouveau programme de manifestations culturelles.
Derek Jarman
Derek Jarman commence à travailler pour le cinéma en 1970 comme concepteur de production sur le film Les Diables de Ken Russell. C’est en 1976 que sa réputation de réalisateur underground s’établit avec son film Sebastiane. Il s’agit du premier long métrage anglais à représenter la sexualité gay positivement.
Il publie Queerlife en 1984. Il réalise également des clips vidéos pour des chanteurs et des groupes britanniques, comme Marianne Faithfull, Pet Shop Boys, Marc Almond, The Smiths ou Suede.
En 1986, son film Caravaggio, évocation de la vie tumultueuse du peintre italien, reçoit un Ours d’argent pour sa conception visuelle lors de la Berlinale, et le prix spécial du jury au festival international du film d’Istanbul. Ce film révèle également l’actrice Tilda Swinton. C’est aussi en 1986 que Derek Jarman découvre qu’il est séropositif et s’exprime publiquement au sujet du sida. Il publie des livres autobiographiques comme At Your Own Risk ou ses journaux intimes en 1992. Cette même année, son film Edward II, adapté de la pièce de Christopher Marlowe, reçoit le Teddy Award et le prix FIPRESCI à la Berlinale, et le Hitchcock d’or au festival du film britannique de Dinard.
En 1993, Derek Jarman livre sa dernière œuvre, Blue, un film confession sans images, mais à la bande son très travaillée dans lequel il évoque son vécu de malade séropositif.
Toute sa vie, il a également eu une grande influence dans la littérature et le théâtre. Les références dans ses films sont liées à l’histoire anglaise, à la musique punk et à la littérature.
Derek Jarman meurt des suites du sida à St Bartholomew’s Hospital en 1994 à Londres.
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