La démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » déclarait Abraham Lincoln.

Cependant, cette définition reste susceptible d’interprétations différentes au regard de la diversité des régimes politiques qui se sont revendiqués et qui se revendiquent comme démocraties. Par ailleurs, le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des formes de gouvernements, mais peut aussi désigner d’autres formes de sociétés ou qualifier le fonctionnement de tout corps ou organisation sociale (organisme public ou privé, association, entreprise, syndicat…).
La démocratie dans tous ces états, c’est ce qu’interrogera le festival de cinéma Confrontation !

Trois grands axes thématiques :

• En route pour la démocratie
  Les luttes pour une vie meilleure, les révolutions (même si le résultat démocratique n’est pas toujours au rendez-vous), les transitions démocratiques plus en douceur ou imposées par l’histoire.

• L’exercice du pouvoir
  Au coeur du pouvoir. Les mises en pratique de la démocratie et les difficultés/les contradictions/les dérives rencontrées.

• Figures démocratiques
  Des personnalités emblématiques portent ces valeurs démocratiques. Des figures qui côtoient la légende comme Spartacus, Lincoln mais aussi « homme de la rue » comme Mr Smith, Norma Rae ou Harvey Milk.

Les Etats-Unis, l’Allemagne et Le monde arabe à travers trois focus :

• Le cinéma Rooseveltien ou Hollywood au service du pouvoir
  Entre 1930 et 1940, le gouvernement américain va financer toute une série de films pour promouvoir et soutenir la politique dite du New Deal du président Roosevelt. Quelques grands cinéastes vont réaliser des films considérés aujourd’hui comme des chefs-d’oeuvre.

• L’Allemagne de Rainer Werner Fassbinder
  Né en 1945, Rainer Werner Fassbinder, cinéaste majeur de la « nouvelle vague allemande » de l’après 68, dresse, à travers ses films, un portrait sans concessions de l’Allemagne de l’après-guerre aux années soixante-dix.

• Les printemps arabes
  Cinq ans sont passés depuis le déclenchement des printemps arabes, pendant lesquels Internet et la télévision ont abondamment documenté ces soulèvements populaires. Sont venues ensuite les premières représentations cinématographiques d’une jeune création arabe présente dès avant ces révoltes populaires et en phase avec celles-ci.

Au programme de cette 52 ème édition : plus de 60 films parmi lesquels des inédits, des trésors de cinémathèques, des avant-premières, des documentaires… plus de 15 invités, des master-class, des tables-rondes, des conférences, des ateliers, une rencontre littéraire avec Gérard Mordillat, un ciné-goûter…

Demande d’accréditation (à imprimer, remplir et nous renvoyer par courrier ou par mail)