Maternelle et cinéma

Petite section
En ce qui concerne les petites sections, la séance de cinéma sera une des premières. C’est la découverte de l’expérience de la salle qui va prendre une place au moins égale à ce qui est vu. Il faut donc penser cette expérience tout autant que les programmes, penser à cette initiation de la rencontre avec la salle obscure. A cet âge là, il peut sembler complexe d’emmener les enfants trois fois au cinéma, et le dispositif peut permettre de moduler cette donnée. Deux séances de cinéma semblent un bon équilibre mais si un enseignant souhaite les y conduire trois fois, le dispositif le permet.
Moyenne section
Les moyennes sections se rendront trois fois au cinéma, avec la possibilité, si l’enseignant en éprouve la nécessité ou en cas de double niveau par exemple, de réduire ce nombre à deux fois.
Grande section
Les grandes sections se rendront au moins trois fois au cinéma avec la possibilité de se positionner sur un dispositif hybride, à cheval sur Maternelle et cinéma et École et cinéma. Ils pourront ainsi voir 2 films du catalogue Maternelle et un film École, ce qui permettra de créer une passerelle entre les deux dispositifs et de découvrir un long métrage en salle avant l’entrée au CP.
Plus d’informations : http://enfants-de-cinema.com/edc2016/wp-content/uploads/2017/12/Maternelles-et-cine%CC%81ma-dossier_1-2.pdf

 

PROGRAMMATION DISPOSITIFS 2024/2025

Maternelle au cinéma : 

  • Programme de courts-métrages : La Pie voleuse 

Prévisionnage :  Le vendredi 11 octobre à 18 h au cinéma Castillet de Perpignan.

 

L’italienne à Alger – 1968 – 10 mn

Lindoro et sa fiancée Isabella, naviguant depuis Venise, font naufrage sur les côtes d’Alger. Ils sont faits prisonniers par le pacha Moustafa en quête d’une nouvelle épouse

 

Polichinelle – 1973 – 12 mn

Dans une petite maison au pied du Vésuve vit un drôle de coquin. Menteur et paresseux, Polichinelle poursuivi par sa femme et par les gendarmes, se réfugie sur le toit et se met alors à rêver de triomphe et de gloire…

 

La pie voleuse – 1964 – 11 mn

À la tête d’un régiment de mille soldats, trois puissants rois se mirent en marche pour faire la guerre aux oiseaux. Mais la pie leur donnera du fil à retordre

 

Ces trois films, que l’on a parfois réunis sous le titre générique de « Rossini pour les enfants », comptent parmi les sommets de l’une des œuvres majeures du cinéma d’animation. Saluée par deux nominations aux Oscars et de nombreux prix internationaux, cette œuvre à quatre mains a associé, pendant près de quarante ans, les talents singuliers et complémentaires d’Emanuele Luzzati et de Guilio Gianini. Luzzati se consacre à la création graphique et à l’histoire, tandis que Gianini anime et photographie. Cette répartition des rôles, « synthèse entre la brillante créativité de coloriste de l’un et le goût et les connaissances techniques de l’autre » restera la même tout au long de leur collaboration. Leur style est posé, reconnaissable entre tous par la qualité tout à fait particulière de la lumière qui semble comme émaner de l’image, à la manière des peintures de Chagall, de Kirchner ou même des vitraux.

Plus d’infos : https://www.lesfilmsdupreau.com/pdfs/guides/lpv_0.pdf

http://enfants-de-cinema.com/edc2016/wp-content/uploads/2017/12/point-vue-pie-voleuse.pdf

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    • Programme de courts-métrages : Jardins enchantés – 44 mn

    Prévisionnage :  Le mercredi 4 décembre à 9h30 à l’Institut Jean Vigo à Perpignan.

    Dans une clairière, au milieu des hautes herbes ou dans le verger du roi se cachent des mondes merveilleux : jardins envoûtants et forêts foisonnantes révèlent souvent de magnifiques secrets…

    À l’abri des regards, les insectes, les oiseaux et même les enfants vivent des aventures extraordinaires !

    Couchée, de Débora Cheyenne Cruchon (France, 2015, 3 min)

    Se coucher dans l’herbe, observer une libellule, puis un oiseau, ouvrir grand les yeux pour s’émerveiller de la magie qui nous entoure et surtout… rêver !
    Librement adapté du poème de Robert Desnos, “Couchée” in Destinée arbitraire.

    Le Roi et la poire, de Nastia Voronina (Russie, 2015, 4 min)

    Un jeune roi fort gourmand pense avoir trouvé la plus belle poire de son verger. Il hésite : est-ce le moment de la déguster ou vaut-il mieux la garder pour plus tard ? Et s’il la partageait ? Mais cela pourrait lui réserver bien des surprises…

    Cache-cache, de Judit Orosz (Hongrie, 2020, 9 min)

    Lors d’une partie de cache-cache, une petite fille déambule dans un jardin. Elle en explore les recoins secrets, observant les petites bêtes, et se retrouve bientôt entourée par un décor étrange et fascinant…

    Tulipe, de Andrea Love et Phoebe Wahl (États-Unis, 2021, 9 min)

    Tulipe, une petite fille haute d’un pouce née dans une fleur, décide d’aller explorer le merveilleux jardin qui entoure sa maison, malgré les mises en garde de sa maman et les dangers qui la menacent. Librement adapté du conte d’Andersen, La Petite Poucette.

    L’Oiseau et les abeilles, de Lena von Döhren (Suisse, 2020, 4 min 30)

    Un petit oiseau qui ne sait pas encore voler rencontre ses nouvelles voisines, une bande d’abeilles vrombissantes. Gare au renard qui rôde… mais qui, heureusement, est vraiment maladroit !

    Du iz tak ? de Galen Fott (États-Unis, 2018, 11 min)

    Un beau jour, une mystérieuse pousse verte apparaît dans la prairie. Les insectes s’interrogent : Du iz tak ?! Un peu de patience… Il faudra quatre saisons pour assister à la métamorphose de cette curieuse plante !
    D’après l’œuvre originale de Carson Ellis, Du iz tak ? publiée en français sous le titre Koi ke bzzz ? chez hélium.

    Du jardin d’Alice aux pays des merveilles à celui de Peau d’âne, en passant par ceux de Mary Lennox1 ou encore d’Edward aux mains d’argent, la culture jeunesse, et a fortiori le cinéma jeune public, fait la part belle aux jardins merveilleux. Le distributeur Little KMBO a regroupé dans le programme d’animation Jardins enchantés six courts métrages qui mettent eux aussi en lumière le jardin et ses merveilles. En effet, Couchée ouvre le programme en mettant en scène la rêverie d’une enfant inspirée par la beauté du jardin ; dans Le Roi et la Poire, un souverain généreux décide de partager le plus beau fruit de son verger avec une vieille dame qui se transforme en jeune femme sitôt le fruit croqué ; Cache-cache nous invite à suivre une petite fille, qui joue dans un jardin, s’y endort et rêve qu’elle est subitement devenue géante ; à l’inverse, le personnage éponyme de Tulipe est une toute petite fille de la taille d’un pouce, qui se risque une nuit dans son jardin et se trouve embarquée dans d’incroyables aventures ; L’Oiseau et les Abeilles nous présente un oiseau jardinier, qui se débarrasse d’un renard gourmand grâce à ses amies butineuses ; enfin, dans Du iz tak ?, on observe les insectes d’un jardin, surpris par l’apparition d’une mystérieuse pousse verte qui devient au fil des saisons leur lieu de rencontre favori.

    Plus d’infos : https://www.archipel-lucioles.fr/projet/jardins-enchantes

 

  • Programme de courts-métrages : Alice comedies – 42 mn

Prévsionnage :  Le lundi 20 janvier à 18h au cinéma Castillet de Perpignan.

Un programme de quatre courts métrages mêlant prise de vue réelle et animation, extraits de la série créée par Walt Disney intitulée Alice Comedies. Cette série met en scène les aventures d’Alice, une petite héroïne en chair et en os, qui évolue dans un univers de dessin animé. 

Le “Pestacle” de Far West (Alice’s Wild West Show, 1924, 12 min)
Lors de son “pestacle”, Alice raconte ses face-à-face au Far West avec les Indiens et les bandits. Un véritable western féministe !

La Maison hantée (Alice’s Spooky Adventure, 1924, 9 min)
A la recherche d’une balle de baseball, Alice fait irruption dans une maison hantée. Elle se retrouve projetée dans une ville pleine de fantômes.

Alice chef des pompiers (Alice the Fire Fighter, 1926, 8 min)
Un hôtel surpeuplé prend feu. Alice et son équipe de pompiers sont prêts à surmonter tous les obstacles et à sauver tout le monde.

Une journée à la mer (Alice’s Day at Sea, 1924, 11 min)
Un marin raconte son naufrage à Alice qui devient aussitôt l’héroïne d’une épopée sous-marine.

L’influence notable du cinéma burlesque donne aux Alice Come – dies une tonalité bien différente des films Disney de l’âge d’or qui reposent sur une esthétique la plus réaliste possible, la plus proche de la vie, sur un travail des personnages de façon psychologisée autour d’une narration qui est au centre de l’œuvre. Dans cette op – tique, le personnage disneyien possède trois caractéristiques principales : l’anthropomorphisation des animaux ou des objets, une caractérisation très typée, et une capacité à créer l’empathie ou le rejet par sa personnalité. Influencée par le burlesque, la forme du dessin animé Disney dans les années 1920 est au contraire celle du cartoon, qui suppose une relation au personnage différente. Dans les Alice Comedies, le scénario importe moins que l’enchaînement des situations et des gags. Cette forme comique se veut avant tout l’expression d’une vitalité et d’une mécanique ambulatoire portées par un personnage central (en l’occurrence Alice pour les premiers épisodes, puis Julius le chat), qui cristallise les gags autour de lui. Très peu de caractérisation des personnages, de psychologie ou de progression dramatique mais une succession rapide de gags visuels. L’exigence pour Disney, cartoonist parmi tant d’autres pendant la période du muet, est de parvenir à faire rire le public le plus possible. […]

Plus d’infos : https://www.archipel-lucioles.fr/sites/default/files/2021-01/alice-comedies-point-vue.pdf