Le prix Jean Vigo sera décerné par un jury le 12 juin 2014. Pour la deuxième année consécutive, l'Institut Jean Vigo tient à faire découvrir, en avant-première, au public perpignannais un film récompensé pou...

Monroe Stahr, jeune producteur de génie, règne en maître absolu sur ses studios et sur les gens qu’il emploie. Il s’investit totalement dans son travail, peut-être pour oublier la femme de sa vie, l’actrice Minna Davis, morte en pleine gloire. Une nuit, alors que les studios sont inondés à la suite d’un tremblement de terre, il voit apparaître, cramponnée à la tête gigantesque d’une idole qui dérive, la silhouette d’une jeune femme qui lui rappelle Mina.

Taguchi, un jeune informaticien, est retrouvé pendu dans son appartement. Sous le choc, ses collègues cherchent à en savoir plus sur ce suicide inexplicable. La victime a laissé un mystérieux message contenu dans une simple disquette. De toute évidence, celle-ci recèle un virus qui contamine ses utilisateurs et a de graves répercussions sur leur comportement.

La Grande-Motte, une ville du sud de la France où, enfant, le réalisateur passait tout le mois de juillet. De ces vacances, il lui reste des souvenirs de châteaux de sable, de glaces à l’italienne et de promenades sur le port dans la douceur des soirs d’été. Il y est revenu des années plus tard. Un peu étonné de retrouver si facilement les sensations qu’il avait connues enfant.

Documentaire de Jim Jarmusch retraçant la tournée de Neil Young et Crazy Horse en 1996. Filmé principalement en super 8, recueil d’extraits de concerts émaillé d’interventions de Young, des musiciens du groupe et de leurs proches, Year of the Horse s’attache d’abord à en saisir l’essence, à savoir l’intime complicité et entente de ses interprètes.

Le scénariste Paul Javal mène une vie heureuse avec sa femme Camille. Un jour, le célèbre producteur américain Jeremy Prokosch lui propose de travailler à une adaptation de l’Odyssée, réalisée par Fritz Lang à Cinecittà. Le couple se rend alors sur les lieux du tournage et rencontre l’équipe. Prokosch fait bientôt des avances à Camille sous les yeux de Paul. Cette tentative de séduction va sonner le glas de leur couple...

Le professeur Isaac Borg doit se rendre à Lund pour recevoir une distinction honorifique couronnant sa brillante carrière de médecin. La veille, il fait un rêve étrange qui l’incite à traverser le pays au volant de sa voiture plutôt qu’en avion. Sa belle-fille Marianne décide de faire le trajet avec lui. Lors de ce voyage, Isaac va se remémorer divers épisodes qui ont marqué sa vie...

Au XIVe siècle, dans la campagne suédoise Karin, fille unique d’un riche fermier, doit se rendre à l’église du village voisin pour y porter des cierges. Sa sœur adoptive Ingeri part avec elle mais l’abandonne en chemin.

En 2008, la réalisatrice Jill Coulon part seule au Japon avec une caméra, en immersion dans une écurie de sumo.

François est un jeune professeur de français d’une classe de 4e dans un collège ordinaire réputé difficile du 20e arrondissement de Paris. Il devra “affronter” ses élèves : Esméralda, Souleymane, Khoumba et les autres.

Avec en filigrane le thème majeur de l’aliénation de l’homme, on retrouve dans ce film les traits de bonhomie familière et l’implacable allégresse féroce des œuvres précédentes de Berlanga (Bienvenue Mr Marshall, Placido) et un goût du détail macabre qui par l’art du réalisateur devient même comique.

Le braqueur de banque John Thunderbolt se lie d’amitié avec “Pied de Biche” (Lightfoot en version originale), un jeune aventurier, qui lui sauve la vie involontairement. Ensemble, ils décident de récupérer un magot d’un demi million de dollars qu’un complice de Thunderbolt avait planqué dans une vieille école.

La Dernière frontière met en scène la traversée des Pyrénées du philosophe allemand d’origine juive Walter Benjamin (Ber- lin, 1892-Portbou, 1940) depuis Banyuls-sur-mer jusqu’à Portbou, où il se suicidera le 26 septembre après avoir appris qu’il serait refoulé.

Par la magie du cinéma, l’épure du commentaire, le talent d’un sculpteur, qui fait naître sous l’œil de la caméra personnages, décors et accessoires de glaise, Rithy Panh parvient à évoquer, avec une émotion puissante ce qui demeure indicible : les souffrances vécues jour après jour, la douleur du survivant, l’amour pour ceux qu’on a perdus.