21 mars 2010, Georges Frêche est réélu dans son fauteuil. En Languedoc, il est le Président. Six mois durant, au fil d’une campagne ébouriffante et captivante, la caméra d’Yves Jeuland ne l’a pas quitté.
À la veille de la primaire démocrate dans l’Ohio, Stephen Meyers, jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Mike Morris, se prépare pour les élections présidentielles américaines.
Au Portugal, dans la nuit du 24 au 25 avril 1974, la radio diffuse une chanson interdite: « Grândola ». Il pourrait s’agir de l’insoumission d’un journaliste rebelle ; c’est en fait le signal programmé d’un coup d’État militaire qui changera la face de ce petit pays. Au son de la voix du poète José Afonso, les troupes insurgées prennent les casernes. À trois heures du matin elles marcheront sur Lisbonne.
Suzanne Verrier, du corps de ballet de l’Opéra, est entretenue par le Comte de Montoire-Grandpré, député de droite, et courtisée par un électricien du théâtre, Jacques Gaillac. Ce dernier se révèle être, au moment de la grève des transports, un des chefs de la gauche. Il est élu député, nommé ministre et Suzanne devient sa maîtresse...
Roque Espinosa, jeune provincial, arrive à Buenos Aires pour poursuivre ses études à l’université. Il n’est pas très motivé et passe son temps à errer dans la fac, se faire de nouveaux amis et séduire des filles. L’une d’elles, Paula, une enseignante, va l’initier au militantisme.
En mettant en scène le peuple, le petit peuple, les hors castes face à l’histoire, la grande celle que les puissants de tous bords font avec le sang des autres, Imamura trace un portrait en creux de la démocratie.
Un verrou qui cède, une porte qui s’ouvre, des cris de joie qui retentissent : la réappropriation qui ouvre le film de Christophe Coello est d’abord un moment d’intense vitalité.
Décembre 1995, Paris, les cheminots en grève défendent l’organisation de leur travail et leurs retraites face à un Etat libéral qui se réclame de la réforme. Dans la nuit parisienne trois d’entre eux se confrontent à Nadia, maman d’un bébé, abandonnée par un cheminot et touchant le RMI.
Tentative d’analyse de cette curieuse monarchie démocratique qu’a instituée la pratique constante de la Ve République, L’exercice de l’Etat s’interroge sur la schizophrénie du personnel politique.
Dans une petite ville allemande, en 1957, à l’heure du « boom » économique, règne un entrepreneur de travaux publics qui possède à peu près tout, y compris le bordel municipal. Un ingénieur des travaux publics venant y effectuer une mission tombe amoureux de la belle Lola, qu’il prend pour une jeune fille du meilleur monde alors qu’elle est, bien sûr, pensionnaire de la maison close.
King Vidor, cinéaste du lyrisme et de l’épopée, emmène à la campagne, où ils viennent « d’hériter » d’une ferme à l’abandon, John et Mary, couple new-yorkais sans argent et sans travail (nous sommes au début des années 30, au cœur de la Dépression)...
Au cœur du Languedoc, entre mer et garrigue, Fleury d’Aude est un charmant village de vignerons, de rugbymen et d’irréductibles chasseurs de sangliers. Au centre du village, l’hôtel de ville, objet de toutes les convoitises... À l’approche des élections municipales, chacun affûte ses armes.
Harvey Milk fut le premier Américain affichant son homosexualité à obtenir un mandat électif : en 1977, il est élu conseiller municipal à San Francisco. Une mini-révolution.
Comment dire le déni de démocratie que constitue la politique des grands groupes propriétaires d’usines toujours à la recherche d’un supplément de rentabilité nancière, comment montrer l’impuissance d’un Etat pourtant aux formes démocratiques
L’action se passe à Paris, dans la deuxième moitié des années 70, un Paris d’avant la « boboïsation » tel qu’il est capté par l’œil critique exercé du cinéaste Bertrand Tavernier...
L’action du film se déroule en 1865, lors des quatre derniers mois de la présidence de Lincoln. Les États-Unis sont déchirés par une guerre civile qui oppose le Sud, esclavagiste, au Nord.
Munich, 1955. Robert Krohn, reporter sportif, fait la connaissance de l’ancienne star de la UFA (société de production cinématographique allemande) : Veronika Voss, une femme fascinante, au comportement mystérieux. Il devient son amant, et tente de découvrir son secret...
Anna Roussillon, documentariste française élevée au Caire a filmé pendant trois ans au village de La Jezira, près de Louxor, une famille de paysans et en particulier son chef Farrat.
King Vidor, cinéaste du lyrisme et de l’épopée, emmène à la campagne, où ils viennent « d’hériter » d’une ferme à l’abandon, John et Mary, couple new-yorkais sans argent et sans travail (nous sommes au début des années 30, au cœur de la Dépression)...