Lord of War d’Andrew Niccol (Bienvenue à Gattaca) s’affirme dès son générique coup de poing : le trajet d’une balle, de l’usine qui la fabrique au front de l’enfant africain où elle nit sa course, comme une machine de guerre contre le politiquement correct. Suit donc l’ascension d’un petit garçon de Little Odessa, quartier du nord de New-York. Audacieux et fin négociateur, il se fait une place dans le trafic d’armes.

Du Paris de l’après-Charlie aux élections présidentielles, une traversée nocturne aux côtés de jeunes qui ne dorment pas : leurs rêves, leurs cauchemars, l’ivresse, la douceur, l’ennui, les larmes, la teuf, le taf, les terrasses, les vitrines, les pavés, les parents, le désir, l’avenir...

Ce documentaire vise le passé récent du Venezuela, il s’agit d’expliquer un processus politique appelé socialisme du XXIe siècle, un mouvement qui a alimenté l’espoir de nombre de Vénézuéliens mais enrichi seulement quelques-uns et dont les conséquences ont été tragiques pour le pays.

Marc Châtaigne, stagiaire au Ministère de la Norme, est envoyé en Guyane pour la mise aux normes européennes du chantier GUYANEIGE : première piste de ski indoor d’Amazonie destinée à relancer le tourisme en Guyane. De mésaventure en mésaventure, on lui affuble un coéquipier. Pas de chance c’est une pin-up. Pire : elle a du caractère...

Entre anticipation à courte distance, dystopie, utopie et uchronie pour ses débuts, Years and Years s’interroge sur le temps présent et ses possibles lignes de développement dans le continuum historique.

Tom a 15 ans. Elle habite clandestinement avec son père dans la forêt qui borde Portland, Oregon. Limitant au maximum leurs contacts avec le monde moderne, ils forment une famille atypique et fusionnelle. Expulsés soudainement de leur refuge, ils se voient o rir un toit, une scolarité et un travail. Contrairement à son père, Tom découvre avec curiosité cette nouvelle vie...

Deux jeunes femmes travaillent ensemble en tant qu’hôtesses d’accueil dans les tours Mercuriales en banlieue parisienne. Joane rêve de gloire et de richesse tandis que Lisa est hantée par la mémoire d’une cousine disparue ayant jadis migré de Moldavie en France. Elles se lient d’amitié et décident de partir en week-end à la frontière allemande.

À Nazareth, Abu Shadi prépare le mariage de sa fille. Shadi, son fils, architecte à Rome depuis des années, rentre pour l’aider à distribuer les invitations au mariage, de la main à la main, comme le veut la coutume palestinienne du Wajib. Tandis qu’ils enchaînent les visites, les tensions entre le père et le fils remontent à la surface.

Richissime génie de l’informatique, Hannon Fuller est parvenu à recréer à l’aide d’ordinateurs ultrasophistiqués l’univers des années 30, dans lequel il peut se projeter. Au cours de l’un de ses voyages virtuels, il fait une découverte aussi fascinante qu’effrayante dont il cherche à faire part à son associé, Douglas Hall...

Le père d’Oskar Schell a trouvé la mort dans l’effondrement des tours du World Trade Center, lors des attentats du 11 septembre 2001. Un an après la tragédie, le petit garçon se sent délaissé par sa mère, absorbée par son deuil.

Ricky accumule les petits boulots à Newcastle, sa femme, Aby, est auxiliaire de vie. Ils vivent difficilement, mais pas si mal, avec leurs deux enfants. Ricky veut croire à la libre entreprise et s’engage dans une activité de livreur « autonome » de type Uber. Ce sera la spirale de la dégringolade.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, les tanukis partageaient leur territoire avec les hommes. Mais l’urbanisation galopante, en menaçant leur habitat, les oblige à s’intégrer au monde des humains, sous peine de disparaître. Plein d’humour et de poésie, ce film, qui offre de délicats décors à l’aquarelle, évoque avec nostalgie l’ère préindustrielle et dénonce l’explosion de l’urbanisme.

À la recherche de son père, un garçon quitte son village et découvre un monde fantastique dominé par des animaux-machines et des êtres étranges. Un voyage lyrique et onirique illustrant avec brio les problèmes du monde moderne.

Une écrivaine entreprend un livre sur le travail précaire. Elle s’installe près de Caen et, sans révéler son identité, rejoint une équipe qui nettoie les ferrys. Confrontée à la fragilité économique et à l’invisibilité sociale, elle découvre aussi l’entraide et la solidarité qui unissent ces travailleuses de l’ombre.